Mumford and Sons - Little lion man
dimecres, 30 de gener del 2013
dimarts, 29 de gener del 2013
dijous, 24 de gener del 2013
divendres, 18 de gener del 2013
dijous, 17 de gener del 2013
LVI
Chant d'automne
I
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts!
J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts!
J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.
Tout l'hiver va rentrer dans mon être: colère,
Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.
Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.
J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe
L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.
Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
Sous les coups du bélier infatigable et lourd.
L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.
Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
Sous les coups du bélier infatigable et lourd.
II me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui? — C'était hier l'été; voici l'automne!
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.
Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui? — C'était hier l'été; voici l'automne!
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.
II
J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre,
Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer,
Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre,
Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.
Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer,
Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre,
Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.
Et pourtant aimez-moi, tendre coeur! soyez mère,
Même pour un ingrat, même pour un méchant;
Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère
D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.
Même pour un ingrat, même pour un méchant;
Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère
D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.
Courte tâche! La tombe attend; elle est avide!
Ah! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,
De l'arrière-saison le rayon jaune et doux!
Ah! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,
De l'arrière-saison le rayon jaune et doux!
dilluns, 14 de gener del 2013
- (...) ¡Tots hem nascut per conquerir l'univers i no conquerim ni una merda! L'univers és bell, però no es deixa; com totes les noietes virginals de la mirada tan clara, tan agressiva, tan esquerpa, tan salvatge. Tot ve a ser sempre la mateixa història. Un ho ha provat tot: domar aquests àngels gruits, empollar la geografia, forçar l'abisme viscós de la metapsíquica i el freudisme, redimir els esclaus. ¡Si en seria de gloriós redimir-los! Però no es deixen. El proletariat no es deixa, probablement per les mateixes raons fosques i per tant fortíssimes que no es deixen l'univers, els ectoplasmes, les pagesetes angelicals, la geologia. (...) ¿Per què és tan bell ni no el podem posseir? ¿Per què aquesta fam immensa i aquest immens univers no estan fets l'un per l'altre? Ve un moment que l'home es diu: maleïda fam, que voldries més que l'univers, ¡l'univers sencer no et saciaria, és Déu que caldria devorar!
(...)
Ve un moment que l'home es diu: ¡és Déu que vull menjar-me! I Déu es deixa.
Joan Sales, Incerta glòria
diumenge, 6 de gener del 2013
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